Le succès politique, en France, de la taxe Tobin est inversement proportionnel à sa crédibilité économique.

Le travail pédagogique d'Olivier Storch, qui se garde de toute polémique, met, une fois de plus, en évidence l'irréalisme de la thématique construite autour d'une proposition aujourd'hui réfutée par son auteur lui même.

Il démontre que l'instauration d'une taxe sur les transactions financières internationales n'est pas réalisable et se révèlerait surtout très dangereuse pour l'économie mondiale, pour l'Europe et pour les pays qui la composent.

En d'autres termes, ce serait un non-sens économique et une régression politique, qui nieraient les bénéfices de l'ouverture des frontières.

Il est nécessaire et utile de rappeler les règles économiques fondamentales pour lesquelles cette proposition ne peut pas être sérieusement défendue.

Les raisons pour lesquelles elle est à la mode, malgré tout, devront certainement retenir l'attention des responsables politiques, tant elles portent de passions et parfois de générosité. Mais cela, c'est un autre exercice !