Les Européens aiment les règles. Ils estiment, à juste titre, que la loi, égale pour tous, est nécessaire à la vie en société. Nos codes divers ne cessent de gonfler. Nos nations n'arrêtent pas de légiférer et le deuxième niveau démocratique que nous avons organisé avec l'Union européenne, trouve là une expression de son essence car elle est fondée sur le droit. Or, le poids des règlementations européennes est en partie la cause des 20% de productivité que l'Europe a perdu en 30 ans par rapport aux Etats-Unis. Si l'Union et nos gouvernements nationaux s'efforçaient de raisonner davantage dans le long terme au lieu d'agir le plus souvent au gré des modes, ils réussiraient à préserver le modèle européen sans ruiner son industrie, c'est-à-dire à dérèglementer sans déréguler, par l'incitation plutôt que la contrainte.

La croissance annuelle de l'Union européenne devrait s'élever à 1,4% en 2025 et 2026, puis accélérer à 1,5% en 2027, selon les prévisions économiques de l'automne, publiées par la Commission européenne le 17 novembre . Elle indique que la croissance économique européenne avait dépassé les attentes sur les neuf premiers mois de l'année, avec une progression du PIB supérieure à celle anticipée au printemps. Elle a été soutenue par un bond des exportations avant les hausses de droits de douane attendues, mais aussi par un investissement dans les équipements et actifs immatériels plus dynamique qu'escompté. L'inflation devrait poursuivre son repli en 2025 en tombant à 2,1% dans la zone euro. Dans l'Union européenne, elle devrait atteindre 2,2% en 2027.

Le 13 novembre, le Conseil a officiellement autorisé la Commission à ouvrir des négociations avec le Royaume-Uni en vue d'un accord sur un espace sanitaire et phytosanitaire commun et de relier les systèmes d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre (ETS).

Le 13 novembre, les ministres ont adopté le paquet législatif sur "une substance, une évaluation". Les nouvelles règles rationalisent l'approche de l'Union européenne en matière d'évaluation des produits chimiques et raccourcissent l'écart entre l'identification d'un risque éventuel et l'action réglementaire nécessaire. Le train de mesures crée une nouvelle plateforme de données commune, qui sera gérée par l'Agence européenne des produits chimiques (AEPC) et servira de guichet unique pour les informations sur les produits chimiques.

Jusqu'au 3 mai 2026, l'exposition " Question féminine 1550-2025 " ouvre ses portes au musée d'Art moderne de Varsovie en mettant en lumière l'activité créative durable et dynamique des femmes au cours des 500 dernières années. Elle rassemble près de 200 œuvres - allant de créations récentes à des peintures d'artistes de la Renaissance, du baroque et du XIXᵉ siècle - et propose une histoire visuelle pluriséculaire de l'" émancipation " des femmes.

Jusqu'au 13 décembre, les salles historiques du Palazzo Borromeo d'Adda accueillent l'exposition "Hayez et son temps ". Ce projet remet au centre de la scène culturelle le Milan de Manzoni et de Verdi, carrefour de passions, d'idées et d'art. L'exposition vise à valoriser la ville en tant que capitale du romantisme italien, en célébrant la saison où la peinture, la musique et la littérature dialoguaient dans un langage commun d'émotion et de modernité.

Jusqu'au 22 février 2026, la fondation Joan Miró de Barcelone accueille l'exposition : " Miró et les Etats-Unis ". Cette exposition présente un dialogue intergénérationnel entre Joan Miró et plusieurs artistes de renommée mondiale. Elle illustre comment leurs pratiques créatives se sont mutuellement enrichies et ont contribué au développement de l'art du XXe siècle. L'exposition expose plus de 130 œuvres issues de collections américaines et européennes, ainsi que de la collection personnelle de Joan Miró.

Le 12 novembre, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine demandant un cessez-le-feu immédiat et condamnant l'aide militaire apportée à la Russie par plusieurs États. Dans l'Indopacifique, ils ont dénoncé les actions coercitives de la Chine et ils se sont engagés à renforcer la sécurité maritime, la résilience économique, la sécurité énergétique et la fiabilité des chaînes d'approvisionnement en minéraux critiques.

Le 13 novembre, la Banque centrale européenne (BCE) a publié un rapport qui analyse le commerce et les investissements entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, depuis le Brexit. Le rapport indique que le Brexit a entraîné un coût économique significatif, principalement par l'émergence de barrières non tarifaires (BNT) et l'augmentation des coûts commerciaux. Les estimations suggèrent que les exportations du Royaume-Uni vers l'Union européenne se sont contractées de 40% après la période de transition. Enfin, jusqu'en 2023, les flux totaux d'investissements directs étrangers (IDE) de l'Union européenne vers le Royaume-Uni ont diminué de 3,9% et ceux du Royaume-Uni vers l'Union de 4%.

L'OCDE a publié son Panorama de la santé, le 13 novembre. Selon l'étude, dans l'ensemble, les pays se sont remis de la pandémie, mais des enjeux majeurs persistent. Notamment, les taux d'obésité continuent d'augmenter dans la plupart des pays, tandis que la consommation nocive d'alcool et le tabagisme demeurent des problèmes majeurs de santé publique, chez les adultes comme chez les enfants. Enfin, si l'espérance de vie s'est redressée et repart à la hausse, elle reste encore inférieure à son niveau d'avant la pandémie dans 13 pays en 2023.

Le 13 novembre, le président français Emmanuel Macron a commémoré les attentats du 13 novembre 2015 de Saint-Denis et Paris. Cette journée avait pour but de rendre hommage aux victimes, blessés et rescapés, et à l'ensemble des forces de secours. À cette occasion, de nombreuses institutions ont veillé à se souvenir aux côtés de la France de cette nuit-là. La présidente du Parlement européen Roberta Metsola a affirmé lors de sa déclaration que le Parlement restait déterminé à lutter contre le terrorisme. La directrice d'Europol, Catherine de Bolle, a réaffirmé l'engagement d'Europol dans la lutte contre le terrorisme.

Le 13 novembre, les députés européens ont approuvé par 382 voix, contre 249 et 13 abstentions, leur position de négociation sur la simplification des obligations d'information des entreprises en matière de durabilité et de devoir de vigilance. Sur la durabilité (CSRD), seules les entreprises employant plus de 1 750 salariés et réalisant un chiffre d'affaires annuel net supérieur à 450 millions € seraient tenues d'établir un rapport social et environnemental. Les obligations liées au devoir de vigilance (CS3D) s'appliqueraient seulement aux grandes entreprises de plus de 5.000 employés avec un chiffre d'affaires annuel net supérieur à 1,5 milliard €.

Le 15 novembre, les négociateurs du Parlement et du Conseil sont parvenus à un accord provisoire sur le budget de l'Union européenne pour 2026, avant la fin de la période de conciliation. Le budget renforcera la compétitivité, la préparation de l'Europe en matière de défense, et s'attaquera aux pressions migratoires, avec un niveau global des crédits d'engagement à 192,8 milliards €. Dans le même temps, le budget garantira la flexibilité nécessaire pour réagir rapidement et efficacement aux besoins et aux crises.

Le 13 novembre, lors de la Conférence sur les investissements à Varsovie, l'Union européenne et l'Ukraine ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur partenariat économique. L'Ukraine s'engage à accélérer les réformes pour garantir un environnement d'affaires stable, tandis que les investisseurs insistent sur la prévisibilité réglementaire et l'application uniforme des règles. La conférence, organisée dans le cadre du ReBuild Ukraine Expo, a rassemblé plus de 5 000 participants ukrainiens et internationaux.

A l'occasion de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Athènes, l'Ukraine et la Grèce ont signé, le 16 novembre, un accord pour la livraison à Kyiv de gaz naturel liquéfié (GNL) entre les compagnies grecque DEPA et ukrainienne Naftogaz, pour la période hivernale allant de décembre 2025 à mars 2026.