
L'Europe et la pauvreté : Quelles réalités ?
S'il n'existe pas encore d'indicateur commun non monétaire de pauvreté au sein de l'Union européenne, il est toutefois possible de dire que la pauvreté recule sur le long terme malgré des disparités qui restent fortes. Si la pauvreté est loin d'être éradiquée, elle a fortement diminuée. Il y a moins de personnes pauvres dans l'Union européenne de nos jours que dans les années 1970.
Dans un domaine social où les compétences restent nationales, les instances communautaires ont indéniablement pris conscience du rôle qu'elles devaient jouer en matière de pauvreté et d'exclusion. Le rattrapage des régions en perte de vitesse, l'élévation globale de la richesse et le recul de la pauvreté en sont les meilleures preuves.
Le Conseil européen de Lisbonne en mars 2000 a posé les bases d'une convergence entre Etats membres en matière de lutte contre l'exclusion ou, pour reprendre l'expression communautaire, d'« inclusion sociale ». En 2001, lors du Conseil européen de Laeken, les chefs d'Etat et de gouvernement ont approuvé un premier ensemble de 18 indicateurs statistiques communs ainsi qu'une « méthode ouverte de coordination » pour diffuser les bonnes pratiques des Etats et instaurer une évaluation des plans d'actions nationaux en matière de pauvreté et d'exclusion sociale. A côté d'indicateurs traditionnels de pauvreté monétaire, des indicateurs structurels ont été retenus en matière d'emploi, de santé et d'éducation. Enrichis depuis, la liste comprend à l'heure actuelle, une vingtaine d'indicateurs dont un relatif aux travailleurs pauvres.
Suivant la définition entérinée à Laeken, ce sont généralement les pays du Sud de l'Europe (Portugal, Grèce, Espagne, Italie) et les pays anglo-saxons (Royaume-Uni, Irlande) qui affichent des taux de pauvreté supérieurs à la moyenne. Les pays scandinaves ont traditionnellement les meilleurs résultats, tandis que les grands pays continentaux se situent près de la moyenne. Pour ce qui est des dix nouveaux Etats membres, la moyenne de la pauvreté monétaire est proche de celle des 15 autres Etats membres. Ce résultat a priori surprenant n'est que la traduction du fait que la pauvreté est une notion relative et définie par rapport à des référentiels nationaux. Ainsi et contre toute attente, la République tchèque affiche le plus faible taux de pauvreté de toute l'Union.
Dans un domaine social où les compétences restent nationales, les instances communautaires ont indéniablement pris conscience du rôle qu'elles devaient jouer en matière de pauvreté et d'exclusion. Le rattrapage des régions en perte de vitesse, l'élévation globale de la richesse et le recul de la pauvreté en sont les meilleures preuves.
Le Conseil européen de Lisbonne en mars 2000 a posé les bases d'une convergence entre Etats membres en matière de lutte contre l'exclusion ou, pour reprendre l'expression communautaire, d'« inclusion sociale ». En 2001, lors du Conseil européen de Laeken, les chefs d'Etat et de gouvernement ont approuvé un premier ensemble de 18 indicateurs statistiques communs ainsi qu'une « méthode ouverte de coordination » pour diffuser les bonnes pratiques des Etats et instaurer une évaluation des plans d'actions nationaux en matière de pauvreté et d'exclusion sociale. A côté d'indicateurs traditionnels de pauvreté monétaire, des indicateurs structurels ont été retenus en matière d'emploi, de santé et d'éducation. Enrichis depuis, la liste comprend à l'heure actuelle, une vingtaine d'indicateurs dont un relatif aux travailleurs pauvres.
Suivant la définition entérinée à Laeken, ce sont généralement les pays du Sud de l'Europe (Portugal, Grèce, Espagne, Italie) et les pays anglo-saxons (Royaume-Uni, Irlande) qui affichent des taux de pauvreté supérieurs à la moyenne. Les pays scandinaves ont traditionnellement les meilleurs résultats, tandis que les grands pays continentaux se situent près de la moyenne. Pour ce qui est des dix nouveaux Etats membres, la moyenne de la pauvreté monétaire est proche de celle des 15 autres Etats membres. Ce résultat a priori surprenant n'est que la traduction du fait que la pauvreté est une notion relative et définie par rapport à des référentiels nationaux. Ainsi et contre toute attente, la République tchèque affiche le plus faible taux de pauvreté de toute l'Union.
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