Entretien d'EuropeL'intervention européenne au Liban
L'intervention européenne au Liban

L'UE et ses voisins méditerranéens

Jean-François Daguzan,  

Quentin Perret

-

18 septembre 2006

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Invité

Daguzan Jean-François

Jean-François Daguzan

Maître de recherches à la Fondation pour la Recherche Stratégique, professeur associé à l'Université Paris-II – Panthéon/Assas, rédacteur en chef de la revue Maghreb/Machrek.

Perret Quentin

Quentin Perret

Directeur du Pôle Énergie et Europe élargie de l'Atelier Europe.

Quelle est la signification du récent conflit au Liban ?

Deux éléments se trouvent en présence. Le conflit est d'abord le dernier épisode en date d'un conflit de longue durée entre Israël et le Hezbollah. Ce dernier avait remporté une première victoire en 2000, en paraissant être parvenu à contraindre Israël à se retirer du Sud-Liban. Depuis, les escarmouches à la frontière israélo-libanaise avaient été permanentes, quoique sporadiques. Chacun semblait anticiper un véritable affrontement dans un avenir proche.

Dans ce contexte, la riposte surdimensionnée d'Israël à l'enlèvement du soldat Shalit à Gaza, en juin dernier, semble avoir incité les dirigeants du Hezbollah à tendre un piège à Israël. En enlevant deux soldats israéliens à la frontière libanaise, ils pouvaient espérer attirer Israël dans le guêpier d'une nouvelle guerre au Liban, guêpier dont Israël ne pourrait que sortir affaibli. Ce piège a, à l'évidence, parfaitement fonctionné.

Le deuxième élément consiste dans l'implication d'un certain nombre d'acteurs régionaux. Le Hezbollah bénéficie en effet d'un très important soutien idéologique et logistique de la part de l'Iran et, à un degré moindre, de la Syrie. Pour ces deux pays, particulièrement pour l'Iran, le Hezbollah constitue en effet un moyen de pression particulièrement efficace sur Israël et sur les Etats-Unis. Cela ne signifie toutefois nullement que le Hezbollah soit aux ordres de l'Iran. L'autonomie opérationnelle de l'organisation libanaise est au contraire demeurée entière d'un bout à l'autre de la crise. Simplement, la victoire du Hezbollah constitue par ricochet une victoire pour l'Iran et pour le monde chiite en général. Les liens personnels entre l'Iran et le Liban, notamment par l'intermédiaire des familles religieuses chiites, remontent d'ailleurs à plusieurs siècles.

Le récent conflit ne saurait donc être considéré comme un quelconque prélude, délibérément planifié à Téhéran ou à Washington, à un futur affrontement entre l'Iran et les Etats-Unis. Cela étant, les retombées de ce conflit auront naturellement des répercussions sur les relations américano-iraniennes.

Une fois le conflit déclenché, quelle a été l'attitude des acteurs extérieurs, notamment européens ?

Pendant les deux premières semaines du conflit, les gouvernements occidentaux et les Etats arabes sunnites (à l'exception de la Syrie) ont considéré d'un très bon œil la perspective d'un affaiblissement durable du Hezbollah par Israël. Le renforcement concomitant de l'influence du Hezbollah au Liban et de l'Iran au Proche-Orient était en effet perçu comme un danger par les uns et par les autres, danger auquel il importait de parer d'une manière ou d'une autre.

Deux éléments ont toutefois contraint ces acteurs extérieurs à réviser leur position. D'une part, Israël, contrairement à ses promesses initiales, s'est avéré incapable de vaincre rapidement le Hezbollah, ce qui n'a fait que renforcer le prestige et la puissance de ce dernier. D'autre part, la stratégie israélienne de bombardements massifs a provoqué au Liban des dommages tels que les gouvernements arabes, sous la pression de leurs opinions publiques, ont finalement été contraints d'exiger la fin de cette opération. La plupart des gouvernements européens (à l'exception du Royaume-Uni) ont adopté la même position peu de temps après, pour des motifs identiques. Les Etats-Unis ont dès lors été contraints, en collaboration avec la France, d'œuvrer à la conclusion d'un cessez-le-feu, qui est finalement entré en application 34 jours après le début du conflit.

Le rôle d'un certain nombre d'Etats européens mérite ici d'être plus particulièrement souligné. Si la France a joué un rôle essentiel dans le processus diplomatique, l'Allemagne n'a pas été moins présente sur le terrain. Berlin entretient en effet depuis longtemps, par l'intermédiaire de ses services secrets, des contacts approfondis avec l'ensemble des acteurs du conflit, notamment la Syrie et le Hezbollah. Ces contacts, qui ont souvent été mis à profit par le passé pour négocier des libérations d'otages ou des échanges de prisonniers, sont rendus possibles par le fait que l'Allemagne, contrairement à d'autres Etats occidentaux, est considérée comme un « honnête courtier » par l'ensemble des acteurs en présence. Berlin bénéficie en outre de la confiance d'Israël. Dans ces conditions, l'Allemagne a pu jouer un rôle pour obtenir l'acceptation des termes du cessez-le-feu par le Hezbollah comme par Israël.

La France, pour sa part, a d'emblée œuvré à l'ONU pour obtenir une résolution de cessez-le-feu garantie par l'envoi sur le terrain d'une force d'interposition crédible. Les négociations parfois âpres relatives au mandat de cette force et à ses moyens d'intervention visaient précisément à garantir cette crédibilité : il s'agissait d'éviter le scénario type Bosnie, dans lequel les forces internationales, contraintes à l'impuissance, se trouvaient réduites à subir sans réagir les coups des deux protagonistes.

Lorsqu'il est devenu clair que ces garanties seraient obtenues, l'Italie est entrée en scène. La décision de Romano Prodi de fournir le contingent le plus important de la nouvelle force s'inscrit dans une stratégie de réinsertion de l'Italie au cœur des dispositifs européens et occidentaux. Il s'agissait d'une part, après la période d'isolement du gouvernement Berlusconi, de réaffirmer la solidarité de l'Italie vis-à-vis de ses partenaires européens. Il s'agissait également de démontrer, notamment aux Américains, que l'opposition du nouveau gouvernement à la guerre en Irak n'était pas nécessairement synonyme de pacifisme. Il s'agissait enfin d'imposer à nouveau l'Italie comme acteur diplomatique majeur, notamment au Proche-Orient. Tous ces facteurs expliquent également la décision de l'Espagne et de quelques autres pays de s'engager dans la nouvelle force, à un degré moindre il est vrai. De tous les grands Etats européens, seul le Royaume-Uni, lourdement engagé en Irak et plus impopulaire que jamais dans la région suite au refus du Premier ministre Tony Blair de réclamer un cessez-le-feu immédiat, s'est finalement tenu en retrait. La solidarité diplomatique et logistique du gouvernement britannique vis-à-vis de ses partenaires européens ne fait toutefois aucun doute.

Il faut néanmoins mentionner que, si les Européens fourniront effectivement la « colonne vertébrale » de la nouvelle force internationale au Liban, l'opération elle-même ne sera pas mise en œuvre par l'Union européenne proprement dite, mais par les Etats sous commandement de l'ONU – ce qu'on est sans doute en droit de regretter.

Les forces européennes auront-elles les moyens de remplir la mission qui leur est aujourd'hui confiée ? Quelle sera l'attitude des différents protagonistes sur le terrain ?

Dans l'immédiat, les termes du cessez-le-feu contenus dans la résolution 1701 – notamment le retrait du Hezbollah de la zone frontalière avec Israël, le retrait concomitant d'Israël du Liban et l'arrêt des attaques de part et d'autre – devraient être globalement respectés. Le Hezbollah, en particulier, n'a pour l'heure guère intérêt à voir redémarrer le conflit. Auréolé de sa « victoire » sur Israël – c'est-à-dire de sa capacité à résister aux coups de boutoir de Tsahal -, il est plus populaire et plus redouté que jamais et occupe désormais une place incontournable sur l'échiquier politique libanais. Il lui reste à inscrire dans les faits et dans la durée cette puissance nouvellement acquise, ce qui passera sans doute par son implication pleine et entière dans le travail de reconstruction. Pour le moment, la paix sert donc ses intérêts, d'autant qu'en cas de nouvel affrontement, le Hezbollah tiendra à sauvegarder son image de défenseur du peuple libanais. Il laissera donc à Israël le soin de déclencher de nouvelles hostilités. En tout état de cause, le Hezbollah peut se permettre d'attendre – d'autant que cette attente lui permettra de reconstituer ses forces, qui, ne l'oublions pas, ont été très affaiblies par l'offensive israélienne.

Quant à Israël, il est aujourd'hui plongé dans une crise profonde. Le gouvernement comme l'armée ont été discrédités par l'échec de l'offensive au Liban et les réservistes et leurs familles – c'est-à-dire l'essentiel de la population israélienne – multiplient les critiques à l'encontre de l'état-major. Un tel climat est peu propice à une reprise immédiate des affrontements. Même si certains évoquent ouvertement la nécessité d'un « deuxième round », celui-ci ne pourra intervenir au plus tôt qu'après que la crise actuelle ait été surmontée – ce qui pourrait impliquer une recomposition du paysage politique. De même, l'armée devra tirer les leçons de ses échecs et élaborer une stratégie plus appropriée pour la victoire. Tout cela prendra du temps – et même alors, il n'est pas certain que les Israéliens aient très envie de plonger à nouveau dans la guerre.

Dans ces conditions, la force internationale d'interposition pourrait être en mesure de s'installer sur place. Il faut toutefois souligner que la situation demeure très précaire. En théorie, les Européens auront les moyens d'imposer le respect du cessez-le-feu face à toute tentative de violation de celui-ci. La nouvelle force sera lourdement armée, y compris en moyens anti-aériens et anti-missiles, et ses règles d'engagement sont telles qu'elle aura toute latitude pour riposter aux agressions. En pratique, un affrontement sur le terrain est quasi inconcevable. Aucun Etat européen n'envisage un seul instant de se mesurer au Hezbollah, qui a fait la démonstration de sa capacité à tenir en échec les armées les plus modernes. Une nouvelle guérilla au Sud-Liban, disposant d'une parfaite connaissance du terrain, d'un armement sophistiqué et d'une motivation inentamable, serait une catastrophe pour la force internationale et marquerait la fin de sa mission. Il est encore moins raisonnable d'envisager une riposte armée face à une éventuelle violation du cessez-le-feu par Israël ! Autrement dit, les Européens ne seront en mesure de mener à bien leur mission de stabilisation et d'aide à la reconstruction qu'aussi longtemps qu'Israël et le Hezbollah le voudront bien.

On peut dès lors envisager trois scénarios pour l'avenir. Scénario optimiste : les protagonistes du conflit décident de liquider leur contentieux. Israël restitue les fermes de Sheeba (probablement à la Syrie), otages israéliens et prisonniers libanais en Israël sont libérés et le cessez-le-feu devient permanent. Le Hezbollah poursuit alors sa transformation en une organisation civile et politique à part entière, évolution culminant dans la mise en œuvre progressive de la résolution 1559 de l'ONU, c'est-à-dire le désarmement de la milice chiite. C'est ce scénario que la France, en particulier, cherche à favoriser.

Scénario pessimiste : les deux parties considèrent que le récent conflit n'a rien résolu et, nonobstant la présence de la force internationale, décident de rouvrir les hostilités. Le Hezbollah reprend ses tirs de missiles depuis le centre du Liban, Israël reprend ses opérations « ciblées » (assassinats de dirigeants, destruction de bases terroristes présumées), la guerre reprend, provoquant le retrait de la force internationale. Dans cette hypothèse, le pire est envisageable, y compris l'implication de l'Iran et des Etats-Unis. La nouvelle guerre s'étend alors à la région dans son ensemble.

Scénario intermédiaire : le statu quo actuel perdure. Ni Israël ni le Hezbollah ne prennent l'initiative d'un nouvel affrontement et la force internationale demeure sur place pour une période indéfinie. On se retrouve alors dans une situation de « paix armée » assez semblable à celle qui règne aujourd'hui dans les Balkans. Si ce scénario paraît à l'heure actuelle le plus vraisemblable, il va sans dire qu'aucune possibilité ne peut être exclue.

Quelles peuvent être les conséquences de ce conflit pour la situation politique dans la région, ainsi que pour la diplomatie européenne ?

Certains observateurs ont pu affirmer que le récent conflit n'était qu'un épisode de la lutte en cours entre l'Occident et la mouvance islamiste, voire le prélude, délibérément planifié, à un affrontement plus vaste entre l'Iran et les Etats-Unis. J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer mon scepticisme à ce sujet. En revanche, il est bien certain que ce conflit aura des retombées décisives pour la région, particulièrement en Iran et en Palestine.

Ces conséquences pourraient d'ailleurs être divergentes pour chacun des deux conflits. La crise pourrait ainsi contribuer à améliorer, fût-ce de manière partielle, les relations entre Israéliens et Palestiniens. L'évolution récente en Palestine, avec en juin dernier l'appel des prisonniers à reprendre le dialogue avec Israël, la récente décision du Hamas et du Fatah de conclure un gouvernement d'Union nationale et la promesse d'une prochaine rencontre entre le président palestinien, Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien, Ehoud Olmert, sont autant de signes positifs, notamment du côté palestinien. Certes, le gouvernement israélien est aujourd'hui très affaibli et pourrait donc n'être guère en mesure d'accorder des concessions aux Palestiniens. D'un autre côté, la « défaite » subie face au Hezbollah pourrait avoir deux conséquences : d'une part, la nécessité de « rebondir » politiquement – et quel meilleur rebond envisageable qu'un progrès sur le front palestinien ? De l'autre, la nécessité de désengager les forces israéliennes de Palestine afin de pouvoir disposer du maximum de puissance face au nouvel ennemi n° 1 d'Israël. De même, le choc subi par l'opinion publique israélienne pourrait inciter cette dernière à faire preuve d'une moindre intransigeance à l'avenir. Ajoutons que certains acteurs internationaux, en particulier les Etats européens, souhaitent mettre à profit la situation créée par le récent conflit et leur poids accru dans les affaires régionales pour relancer le dialogue israélo-palestinien. C'est notamment le cas du Royaume-Uni et de la France.

La situation paraît beaucoup plus difficile en ce qui concerne l'Iran. Ce dernier sort renforcé de la crise. Le prestige aujourd'hui immense du Hezbollah et de son chef, Hassan Nasrallah, rejaillit en effet sur lui et sur le mouvement chiite en général. Les dirigeants iraniens chercheront certainement à mettre à profit ce surcroît de prestige dans leurs négociations relatives au dossier nucléaire.

La situation est aujourd'hui d'autant plus délicate qu'une des conséquences de la crise sera sans doute un accroissement des divergences euro-américaines face à l'Iran. La guerre entre Israël et le Hezbollah et le dénouement de celle-ci ont probablement contribué à durcir davantage la position américaine. Après cet épisode, il apparaîtra sans doute plus urgent que jamais aux dirigeants américains de contrer une fois pour toutes une puissance iranienne qui ne cesse de s'étendre. Pour les Européens, au contraire, il est désormais plus essentiel que jamais d'éviter un affrontement avec l'Iran. La présence de 7 000 de leurs troupes au Sud Liban place ces dernières à la merci d'une attaque du Hezbollah. Or, en cas de guerre ouverte entre l'Iran et les Etats-Unis, il est difficile d'envisager que le Hezbollah demeure l'arme aux pieds et ne se porte pas au secours de son principal allié. Dans ce cas, c'est évidemment l'Europe et ses soldats qui seraient pris pour cibles. Une situation identique s'était produite en 1983 et avait abouti au retrait quasi-immédiat des forces d'interposition occidentales. Des désaccords entre Européens et Américains face à l'Iran sont donc à prévoir. Les réticences européennes à soutenir la volonté américaine de sanctions immédiates, alors même que l'Iran continue de défier les injonctions de l'ONU réclamant une interruption du processus d'enrichissement de l'uranium, semblent indiquer que ces désaccords sont déjà à l'œuvre.

D'une manière générale, la concomitance des crises libanaise et iranienne souligne l'urgente nécessité, pour les Européens, de se doter d'une politique cohérente pour l'ensemble du Moyen-Orient. Les perspectives ne paraissent guère encourageantes. Les politiques des principaux Etats européens dans la région restent en effet caractérisées par d'importantes divergences d'approche : la France est perçue comme trop pro-arabe, notamment par Israël, le Royaume-Uni étant au contraire perçu comme inféodé aux Etats-Unis, notamment par les opinions arabes. Quant à l'Allemagne, sa marge de manœuvre est handicapée par l'incapacité absolue dans laquelle elle se trouve (pour des raisons historiques évidentes) de prendre position, d'une manière ou d'une autre, contre Israël – ce qui, par souci d'équilibre, la conduit fréquemment à ne pas prendre position du tout, donc à renoncer à tout rôle déterminant dans la région. Ajoutons que les différents engagements des uns (en Irak) et des autres (en Afghanistan et désormais au Liban) les amènent aujourd'hui aux limites de leurs capacités militaires, ce qui les prive de toute capacité de riposte en cas de nouveau conflit (c'est également en grande partie le cas des Etats-Unis), sauf à imaginer la politique du pire...

Le communiqué du Conseil des ministres des Affaires étrangères européens du 8 août dernier reflète globalement cette impuissance : évoquant essentiellement la situation humanitaire, il n'établit aucun diagnostic politique de la crise et ne formule en conséquence ni objectif ni stratégie susceptibles de fournir aux soldats et aux gouvernements européens une ligne de conduite claire et déterminée. Il est vrai toutefois que ce communiqué évoque la nécessité d'une solution globale aux différents conflits. Une telle solution globale est encore lointaine. Néanmoins, si les Européens parvenaient à s'entendre sur une stratégie visant à résoudre les différents conflits de la région et décidaient de l'attitude à adopter en cas de persistance de la tension, voire en cas d'embrasement général, cela constituerait sans doute un progrès. Cela préparerait en tout cas les Européens à faire face à toute éventualité.

Directeur de la publication : Pascale Joannin

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