Le discours de la Sorbonne d'Emmanuel Macron décline des propositions pour l'Europe ambitieuses et visionnaires. "Elles traduisent l'urgence d'un réveil", en matière économique, financière, sécuritaire ou encore culturelle. "Il faut défendre nos intérêts se protéger des agressions répétées, cyber ou pas ; il faut même contrattaquer". Face à l'appauvrissement de l'Europe, il faut mener une politique de croissance. Face à la menace russe, il faut réarmer. Pour incarner la "culture de créativité, libre et foisonnante" des Européens, il faut une vraie plateforme numérique culturelle européenne, conçue à partir d'Arte. Pour offrir des réponses aux citoyens européens, la concertation des partenaires européens se révèle urgente.

La Fondation publie le "rapport Schuman sur l'Europe, l'état de l'Union 2024". Il compte cette année la contribution exceptionnelle du président de la République française, Emmanuel Macron, en plus de celle de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Parlement européen, Roberta Metsola. D'éminents représentants du monde politique, économique, de la recherche et de la diplomatie, y dressent le portrait d'une Union traçant les contours d'une souveraineté environnementale et numérique et se projetant dans une nouvelle ère géopolitique, pleine de nouveaux défis, notamment pour son industrie et sa défense. L'ouvrage est disponible en français et en anglais. Commandez le.

Le 23 avril, la Commission a annoncé la levée de 8 milliards € d'obligations dans le cadre de sa quatrième opération pour 2024. Arrivant à échéance le 4 février 2050, l'émission de la quatrième obligation verte NextGenerationEU servira à financer les projets verts des États membres inscrits dans leurs plans nationaux de la Facilité pour la Reprise et la Résilience (PPR). La Commission a maintenant émis environ 48 milliards € sur son objectif de financement de 75 milliards € pour le premier semestre 2024.

Le 23 avril, les députés ont donné leur approbation finale à un nouveau règlement permettant à l'Union d'interdire la vente, l'importation et l'exportation de biens issus du travail forcé. Les autorités des États membres ainsi que la Commission pourront enquêter sur des produits suspects, des chaînes d'approvisionnement et des fabricants. Les fabricants de produits interdits en Europe devront les retirer du marché, mais pourront les réintroduire s'ils éliminent le travail forcé de leurs chaînes d'approvisionnement, sous peine d'amendes pour non-conformité.

Les députés ont adopté, le 23 avril, les nouvelles règles du pacte de stabilité et de croissance, visant à les rendre plus claires, plus favorables aux investissements, mieux adaptées à chaque situation et plus flexibles. L'objectif est de renforcer la protection des capacités d'investissement des gouvernements et de garantir la crédibilité de ces règles en introduisant des mécanismes de réduction du déficit et de la dette. Elle doivent aussi accorder une plus grande marge de manœuvre aux États membres.

Les députés européens ont adopté, le 24 avril, l'accord sur de nouvelles mesures visant à améliorer la qualité de l'air dans l'Union, afin de protéger la santé humaine, les écosystèmes naturels et la biodiversité. Les nouvelles règles visent à imposer des limites plus strictes pour les polluants nocifs, d'ici 2030, avec la possibilité pour les États membres de demander un report de dix ans dans certaines conditions. En cas de non-respect, les citoyens pourront engager des actions en justice afin d'obtenir une indemnisation si leur santé a été touchée.

Le 24 avril, les députés ont approuvé la directive sur le "devoir de vigilance" qui vise à exiger des entreprises ainsi que de leurs partenaires - en amont et en aval - de prévenir, stopper ou atténuer leur impact négatif sur les droits de l'Homme et l'environnement, y compris au niveau de l'approvisionnement, de la production et de la distribution. Les nouvelles règles imposent aux grandes entreprises - employant plus de 1 000 personnes, réalisant un chiffre d'affaires mondial supérieur à 450 millions € et opérant dans l'Union- d'intégrer des politiques de vigilance et des plans de transition climatique. La directive prévoit des amendes pouvant aller jusqu'à 5% du chiffre d'affaires en cas de non-respect des règles européennes.

Le 24 avril, les députés ont adopté les nouvelles règles visant à garantir que les personnes travaillant via des plateformes numériques, telles que Uber et Deliveroo, aient un statut professionnel correctement défini et à corriger le "faux travail indépendant". La nouvelle loi établit une présomption de relation de travail pour les travailleurs des plateformes numériques et interdit notamment les licenciements basés sur des décisions algorithmiques.

Les députés ont approuvé, le 24 avril, les révisions du règlement relatif aux plans stratégiques relevant de la PAC et du règlement horizontal de la PAC, visant à alléger la charge administrative pesant sur les agriculteurs. Cette révision rend optionnelles les principales obligations environnementales qui conditionnaient le versement des aides directes aux agriculteurs, tel que le maintien de zones de biodiversité sur les exploitations.

Le 25 avril, les députés ont approuvé l'accord conclu avec huit institutions et organes européens, dont la Commission et le Conseil, prévoyant la création conjointe d'un nouvel organisme pour les normes éthiques. Cet organisme sera chargé d'élaborer, de mettre à jour et d'interpréter des normes minimales communes en matière de conduite éthique, et publiera des rapports sur la manière dont ces règles ont été prises en compte dans les règlements intérieurs de chaque signataire.

Les députés ont voté, le 25 avril, une résolution demandant aux dirigeants politiques de l'Union européenne et des États membres de contrer de toute urgence les tentatives d'ingérence de la Russie. L'adoption de cette résolution intervient dans un contexte où des élus, tels que l'eurodéputé du parti Alternative für Deutschland (AfD), Maximilian Krah, font l'objet d'enquêtes pour des liens présumés avec des agents étrangers, notamment russes.

Les députés ont approuvé le 25 avril l'accord conclu avec le Conseil sur la loi sur l'industrie à émission nette zéro. Cette loi vise à ce que l'Europe produise, à l'intérieur de ses frontières, 40 % de ses besoins annuels en déploiement de technologies à émission nette zéro d'ici 2030. Cela inclut les technologies renouvelables, le nucléaire, la décarbonation industrielle, les technologies de stockage d'énergie et la biotechnologie. La loi s'appuie sur les Plans nationaux de l'énergie et du climat (PNEC) et vise à capter 15 % de la valeur marchande mondiale de ces technologies.

Les ministres des Affaires étrangères se sont réunis au Luxembourg le 22 avril. Après les interventions des ministres ukrainiens des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, et de la défense, Rustem Umerov, plusieurs ministres ont exprimé leur volonté de contribuer aux initiatives tchèque et allemande sur les munitions et la défense aérienne. Ils ont abordé la situation au Proche-Orient, soulignant l'absence de progrès sur la libération des otages et le cessez-le-feu. Les ministres ont aussi discuté du renforcement de la coordination avec l'ONU et l'Union africaine pour un cessez-le-feu durable au Soudan, et ont exprimé leurs préoccupations concernant la nouvelle loi géorgienne sur la transparence de l'influence étrangère.

Le 26 avril, la Commission a annoncé allouer 68 millions € supplémentaires sous forme d'aide humanitaire destinée à la population de Gaza. Ces aides seront distribuées par le biais d'organisations de confiance déjà présentes sur le terrain. Ce soutien vise à renforcer l'aide alimentaire, nutritionnelle, sanitaire, en eau, en assainissement et en abris, portant le total de l'aide humanitaire de l'Union à 193 millions € pour les Palestiniens.

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a publié son rapport annuel 2023, intitulé "Panorama de l'année", qui rend compte de l'activité de l'institution et de la jurisprudence de ses deux juridictions. On y apprend notamment que la Cour a traité 2 092 affaires introduites en 2023 et que cette même année 1 687 ont pu être résolues. La durée moyenne des procédures est de 17,2 mois. Parmi les moments marquants de l'année 2023, figure l'arrêt Meta Platforms Ireland / Commission, dans lequel la Cour a statué en faveur de la Commission dans sa demande à Meta de lui transmettre des documents contenant certains termes de recherche, affirmant que la protection de données à caractère personnel sensibles ne serait pas affectée, contrairement à ce qu'a indiqué Meta.

Le rapport de la Cour des comptes européenne, du 24 avril, a examiné les financements de l'Union pour les réfugiés en Turquie, dans le cadre de l'accord de 2016 visant à gérer l'afflux de réfugiés syriens, comprenant 6 milliards € d'aide humanitaire et au développement. Les auditeurs ont noté un soutien adéquat de l'Union mais identifié des lacunes dans l'évaluation des budgets de projets par la Commission. Ils ont aussi affirmé ne pas pouvoir déterminer l'impact réel d'une partie de ces fonds.

L'armée de l'Air croate a accueilli six premiers avions Rafale sur la base de Zagreb, le 25 avril, faisant suite à l'acquisition en novembre 2021 de douze appareils. Pour l'occasion, le Président de la République, Zoran Milanović, le Premier ministre, Andrej Plenković, et le ministre de la Défense, Ivan Anušić, se sont rendus sur place. Le reste de la flotte devrait arriver d'ici la fin de l'année 2024 pour composer un escadron complet d'ici la mi-2025.

Le président français, Emmanuel Macron, a prononcé le 25 avril, à la Sorbonne, son "Discours sur l'Europe", 7 ans après un premier discours prononcé dans le même lieu en 2017. Le président y a livré sa vision de l'Union européenne, alertant des menaces extérieures et intérieures pesant sur l'Union. Il a décliné des propositions, notamment en faveur d'une préférence européenne pour l'achat d'armement et d'une défense anti-missile. Pour faire face à la Chine et aux États-Unis, il a appelé à s'exonérer de certaines règles en matière de concurrence ou de commerce. Le président français a aussi prôné le rapatriement des chaînes de production en Europe et une véritable politique industrielle européenne. Un "choc d'investissement" est nécessaire pour lever 600 à 1 000 milliards € par an nécessaires pour financer les transitions numériques et environnementales, mettant sur la table l'hypothèse d'un nouvel emprunt commun et appelant à investir l'épargne des Européens dans l'économie de l'Union.

Le ministre des Armées français Sébastien Lecornu, a rencontré son homologue allemand, Boris Pistorius, à Paris, le 26 avril. À l'issue de cette rencontre, les deux hommes ont signé un accord scellant la collaboration des deux pays pour le programme MGCS ("Main Ground Combat System" ou "Système principal de combat terrestre"). Financé à parts égales entre Paris et Berlin, le projet vise à faire collaborer industriels français et allemands pour créer un "char du futur" qui devrait remplacer les chars Leopard 2 allemands et les chars Leclerc français.

Le Président français Emmanuel Macron s'est rendu à l'école européenne de Strasbourg, le 26 avril, dans le cadre de la signature du quinzième contrat triennal 2024-2026, pour renforcer le rayonnement de la place strasbourgeoise en tant que capitale européenne. Ce contrat s'élève à 296 millions €, en nette augmentation par rapport au contrat précédent de 189 millions €, et permettra de financer divers projets entre l'État et les collectivités territoriales.

Clôturant le congrès de son parti, le 28 avril, la présidente du Conseil Giorgia Meloni a annoncé qu'elle serait tête de liste de son parti Fratelli d'Italia pour le scrutin européen de juin prochain. Elle n'a pas pour autant l'intention de quitter ses fonctions, mais souhaite faire profiter de sa notoriété son parti, crédité de 28,5 % des intentions de vote dans les sondages. Elle veut "faire en Europe ce que nous avons fait en Italie".

Le 25 avril, le ministre des Affaires étrangères Radosław Sikorski a tenu son discours annuel de politique étrangère devant le Parlement polonais. Il y affirme que la sécurité du pays doit se concevoir dans l'intégration européenne et une bonne relation transatlantique, les deux n'étant pas incompatibles. Il prône le renforcement de la défense européenne, notamment à travers le Triangle de Weimar, et voit le lancement du processus d'adhésion à l'Union de l'Ukraine et de la Moldavie comme un impératif stratégique. Le ministre a encouragé la poursuite du soutien occidental à l'Ukraine, afin de permettre sa victoire face à la Russie et sa reconstruction.

Le Portugal a commémoré, le 25 avril, les 50 ans de la Révolution des Œillets, marquant le renversement pacifique de la plus longue dictature d'Europe en 1974. Ce coup d'État a abouti aux premières élections démocratiques au Portugal et à l'indépendance de ses colonies africaines. Pour cet anniversaire, plusieurs cérémonies se sont tenues à Lisbonne en présence de tous les dirigeants lusophones.

Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, s'est rendu à Varsovie, le 23 avril, et à Berlin, le 24 avril, rencontrant son homologue polonais, Donald Tusk, et allemand, Olaf Scholz, ainsi que le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. À l'occasion de ces rencontres, Rishi Sunak a annoncé une aide militaire à l'Ukraine de 500 millions £, ainsi qu'une augmentation de 75 milliards en dépenses militaires sur les 6 années à suivre, qui devront atteindre 2,5% du PIB d'ici 2030. Le Royaume-Uni et l'Allemagne se sont engagés à renforcer leur coopération sécuritaire, notamment avec un programme commun d'acquisition du canon automoteur RCH 155, et à soutenir le renforcement de l'industrie de défense ukrainienne.

La loi "Safety of Rwanda" a été adoptée par le Parlement britannique le 22 avril. Cette loi controversée confirme le statut de "pays sûr" du Rwanda pour la réinstallation de migrants et autorise l'expulsion vers le Rwanda des demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. Elle contourne ainsi la décision antérieure de la Cour suprême britannique qui avait jugé le projet illégal en novembre 2023.

La Première ministre lettone, Evika Siliņa a été reçue, les 25 et 26 avril, par son homologue suédois, Ulf Kristersson, en Suède. Ulf Kristersson a pu y annoncer l'installation d'unités militaires mécanisées en Lettonie, ambition qui doit encore être approuvée par le parlement suédois. Cette annonce s'intègre dans le cadre du projet des deux pays de renforcer la sécurité de la région baltique et la défense collective des alliés de l'OTAN. Ils ont également souligné leur soutien à un renforcement de l'industrie militaire et de leur coopération économique.

Le président finlandais, Alexander Stubb, a effectué une visite d'État en Suède les 23 et 24 avril."Nous sommes en effet souvent semblables, parfois un peu différents, mais toujours inséparables. Aujourd'hui, plus que jamais, nous sommes solidaires. La cause de la Suède est la nôtre. La cause de la Finlande est la vôtre", a déclaré le Président Stubb dans son discours au Riksdag, le Parlement suédois. L'objectif de la visite était d'intensifier la coopération entre la Finlande et la Suède dans le contexte actuel de la politique de sécurité, tant au niveau bilatéral qu'en tant que membres de l'OTAN. La visite s'est également concentrée sur la promotion de la coopération entre les entreprises finlandaises et suédoises afin de renforcer la compétitivité mondiale des pays et d'accélérer la transition verte.

Le 24 avril, Gordana Siljanovska-Davkova, candidate de l'Organisation révolutionnaire intérieure - Parti démocratique pour l'unité nationale (VMRO-DPMNE) a remporté le premier tour de l'élection présidentielle en Macédoine du Nord, avec 40,08% des voix. L'actuel Président, son principal rival, le social-démocrate Stevo Pendarovski, n'a recueilli que 19,92%. Il est suivi par Bujar Osmani, ministre des Affaires étrangères, candidat du parti albanais DUI, avec 13,37% des voix, puis Maksim Dimitrievski, 9,26% et Arben Taravari 9,2% . Le second tour aura lieu le 8 mai.

La Commission a versé, le 24 avril, la seconde tranche du financement exceptionnel en faveur de l'Ukraine dans le cadre de la facilité pour l'Ukraine, pour un montant de 1,5 milliard €. Ce versement fait suite à l'évaluation positive par la Commission des conditions convenues pour les réformes politiques à mener dans de nombreux domaines, tels que la justice, la lutte contre le blanchiment d'argent et la gestion des finances publiques, afin d'assurer une utilisation transparente et efficace des fonds.

L'exposition "Dreams Ships" se tient jusqu'au 1er septembre au musée national de Bavière (Bayerisches Nationalmuseum) à Munich. A travers une sélection soignée et haut de gamme de tableaux, manuscrits, cartes et instruments de la navigation maritime, le musée présente les œuvres les plus extraordinaires de l'orfèvrerie datant de l'autour de l'année 1600. Ces créations symbolisent les anciens temps de la mondialisation et de la colonisation.

Le 20 avril, Olena Zelenska a inauguré le pavillon ukrainien de la 60ème édition du Biennale de Venise. Ce dernier met en valeur jusqu'au 24 novembre des artistes internationaux contemporains peu connus du grand public. Les oeuvres s'inspirent de la pratique du tissage collectif des filets de camouflage, comme un symbole de résistance collective face à la guerre.

L'exposition "Michelangelo the last decades" se tient du 2 mai au 28 juillet à la British Museum de Londres. Elle explore les trente dernières années de la vie de Michel-Ange, depuis son départ de Florence pour Rome, en 1534, jusqu'à sa mort. L'exposition montre la vitalité et la créativité constante de sa production artistique qui aborde les thèmes de la foi, du salut et de la mortalité.

L'exposition "Eva Beresin – Thick Air" se tient du 1er mai au 15 septembre au musée Albertina à Vienne. Cette artiste hongroise, qui s'est installée à Vienne en 1976, embrasse une vaste palette thématique allant du terrible à l'humoristique. En déambulant dans les couloirs du musée, les visiteurs rencontrent des personnages hybrides, des figures grotesques ou encore des créatures fantastiques à l'aspect étrange.

L'exposition "Intérieur Pompéien" sur le projet photographique de Luigi Spina se tient au Château Saint-Ange jusqu'au 30 juin. Ce photographe italien a exploré les intérieurs de plus de cent vingt "domus" de Pompéi. Soixante de ses photographies des différents sites pompéiens sont exposées, offrant un aperçu unique de la vie quotidienne dans cette ville antique.

L'espace culturel CentroCentro à Madrid et la Galerie des Gobelins de Paris consacrent une exposition à Notre-Dame de Paris. Le Mobilier national et la direction régionale des Affaires culturelles d'Île-de-France présentent au public les chefs-d'œuvre du décor intérieur de l'édifice, soit vingt et un tableaux de grand format, ainsi que des maquettes du futur mobilier liturgique en cours de réalisation. Le CentroCentro à Madrid accueille une exposition en réalité augmentée sur l'histoire de la cathédrale, du début de sa création au XIIe siècle jusqu'à l'incendie de 2019 et sa restauration.

Jusqu'au 27 octobre, le musée national de Cracovie expose les portraits réalisés par Stanisław Wyspiański (1869-1907), lors de son séjour à Paris, et issus de la collection de Ziyad Raoof. Figure de proue du modernisme polonais, ses peintures à l'huile et ses dessins académiques au fusain et au pastel laissent entrevoir un artiste à la recherche d'une harmonie entre des thèmes anciens de l'histoire de Pologne et les découvertes et innovations modernes.

Du 2 mai au 1er septembre, le musée d'art moderne Louisiana, à Humlebæk au Danemark, expose les œuvres de Roni Horn, artiste et écrivaine américaine qui explore la nature changeante de l'art et de l'identité en les transposant à travers la sculpture, le dessin, la photographie et les livres. Dans cette exposition, Roni Horn donne une clef de lecture de ses œuvres en les exposant côte-à-côte avec des extraits de films d'Alfred Hitchcock, Ingmar Bergman ou encore Claude Chabrol.

L'Hôtel Caumont d'Aix-en-Provence rend hommage au peintre Pierre Bonnard, du 30 avril au 6 octobre. Passionné par le Japon, l'artiste a intégré à ses œuvres l'esthétique de l'art japonais, en rupture avec les courants naturaliste et impressionniste de son époque. Des estampes japonaises complètent l'exposition afin d'illustrer les correspondances et les affinités entre l'œuvre du peintre français et l'art japonais, et de mettre en lumière la source d'inspiration principale de l'artiste.