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Corinne Deloy,
Fondation Robert Schuman
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Corinne Deloy
Chargée d'études au CERI (Sciences Po Paris), responsable de l'Observatoire des élections en Europe à la Fondation Robert Schuman

Fondation Robert Schuman
Le 12 juillet, la Présidiale, l'instance suprême du Parlement qui rassemble le président de l'assemblée Andreas Khol (Parti populaire, ÖVP) et les leaders des groupes parlementaires des partis représentés à la Chambre basse, a annoncé que les prochaines élections législatives auraient lieu le 1er octobre. Le choix de cette date correspond à la volonté du Président de la République, Heinz Fischer, qui a exprimé le souhait d'une campagne électorale courte la moins onéreuse possible et son désir de voir le prochain gouvernement formé avant la fin de l'année.
La date du scrutin est particulièrement importante pour les « petites » formations possédant moins de trois députés au Conseil national qui doivent, pour participer aux élections législatives, obtenir 2 600 signatures de soutien de citoyens dans un temps limité (les autorités avaient fixé au 26 août la date à laquelle ces signatures devaient être présentées). Celles-ci doivent obligatoirement être recueillies dans tout le pays : un minimum de 500 en Basse-Autriche et à Vienne, 400 en Haute-Autriche et en Styrie, 200 en Carinthie, au Tyrol et à Salzbourg et enfin 100 dans le Burgenland et le Vorarlberg. Le 26 août dernier, sept partis ont finalement été autorisés à participer aux prochaines élections législatives.
La campagne électorale sera brève, les formations politiques ne disposant que de quatre semaines pour convaincre les électeurs après la rentrée des classes le 4 septembre.
Le système politique
Le Parlement possède deux Chambres : le Conseil national (Nationalrat), où siègent les 183 députés fédéraux, et le Conseil fédéral (Bundesrat), qui rassemble les 64 représentants des Länder. Les membres du Conseil national sont élus par les Autrichiens âgés de 19 ans minimum au scrutin proportionnel (un minimum de 4% des suffrages exprimés est indispensable pour y être représenté) à l'exception de la capitale Vienne et du Land du Voralberg où prévaut le scrutin majoritaire. Le vote est obligatoire dans certaines parties du pays (Länder de Carinthie, Styrie, Tyrol et Voralberg). Le nombre des députés élus dépend du rapport entre le nombre d'électeurs de la circonscription et celui des citoyens ayant justifié d'une résidence régulière dans la circonscription au dernier recensement.
La vie politique a longtemps été dominée par les deux grandes formations : le Parti populaire (ÖVP) et le Parti social-démocrate (SPÖ). Jusque dans les années soixante-dix, ces deux formations regroupaient en moyenne 93% des suffrages lors de chaque consultation électorale nationale. Mais deux phénomènes ont modifié le paysage électoral au début des années quatre-vingts : l'apparition de nouvelles formations (par exemple, les Verts) et la renaissance de partis auparavant très minoritaires (tel que le Parti libéral-FPÖ créé en 1956).
L'Autriche fonctionne avec le Proporzsystem, code selon lequel les deux grands partis se répartissent de façon équitable les postes du secteur public. En outre, le partenariat social du patronat et des syndicats (les Chambres professionnelles regroupant les ouvriers et employés, les agriculteurs, les travailleurs de l'industrie, du commerce sont associées au processus de décision politique) constitue un élément clé de la paix sociale dans le pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale
Cinq formations politiques sont actuellement représentées au nationalrat:
- le Parti populaire (ÖVP), formation de centre droit du Chancelier actuel Wolfgang Schüssel, au pouvoir en coalition avec le Parti libéral -désormais appelé l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche- depuis 2000, possède 79 sièges ;
- le Parti social-démocrate (SPÖ), dirigé par Alfred Gusenbauer, a gouverné l'Autriche de 1970 à 1983 sous la conduite du chancelier Bruno Kreiski. En 1986, après un rapprochement désastreux avec le FPÖ, le chancelier Franz Vranitzky a conclu une alliance avec les conservateurs avec qui il a gouverné jusqu'en 1999. La formation compte 69 députés ;
- l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZO), formation située à l'extrême droite dirigée depuis le 21 mai 2005 par Peter Westenthaler et créée le 4 avril 2005 par Jörg Haider d'une scission avec le Parti libéral. Le parti possède 16 sièges ;
- le Parti libéral (FPÖ), dirigé par Heinz Christian Strache, situé à l'extrême droite et ne regroupant plus que 2 députés n'ayant pas souhaité rejoindre le BZO ;
- les Verts (Die Grünen), formation écologiste dirigée par Alexander van der Bellen. Le parti possède 17 sièges.
Le Bundesrat est l'organe de représentation des Länder. Chaque Land possède sa propre Constitution et est administré par un gouvernement (Landesregierung) et une Diète (Landtag). Les Länder sont compétents dans tous les domaines ne relevant pas de l'Etat fédéral : aménagement du territoire, protection de l'environnement, occupation des sols, transports. Chaque Land élit (au scrutin proportionnel selon un système relativement complexe : au moins un mandat doit ainsi échoir à la formation possédant le nombre le plus élevé de sièges au sein de la Diète régionale ou, si plusieurs partis possèdent le même nombre de sièges, le deuxième nombre le plus élevé lors des précédents élections) au Budesrat un nombre de représentants proportionnel à sa population (trois minimum). Vienne, qui constitue le Land le plus peuplé, possède 12 représentants. La présidence du Bundesrat est assurée par un Land différent tous les six mois en suivant l'ordre alphabétique.
Les élections législatives du 1er octobre prochain sont les deuxièmes depuis que le Chancelier Wolfgang Schüssel a provoqué une crise au sein de l'Union européenne en s'associant, en février 2000, avec le Parti libéral dirigé par Jörg Haider. La décision du Chancelier avait valu à l'Autriche d'être mise en quarantaine durant sept mois par ses quatorze partenaires européens de l'époque avant que ceux-ci n'abandonnent leurs sanctions après qu'elles se furent avérées improductives. Les élections législatives anticipées du 24 novembre 2002 avaient vu le Parti libéral enregistrer un net recul (de 27,22% en 1999 à 10,16% en 2002), permettant à Wolfgang Schüssel, qui avait su transformer l'ostracisme de l'Union européenne en avantage politique et rassembler l'ensemble des Autrichiens derrière son gouvernement, de justifier a posteriori sa stratégie. Le Parti populaire avait remporté une victoire historique, devenant la première formation politique du pays avec 42,27% des suffrages, soit son meilleur résultat depuis 1966 et une progression électorale inédite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Depuis lors, la chute de l'extrême droite, qui est toujours présente au gouvernement, n'a cessé de se confirmer. Le Parti libéral s'est scindé en deux en 2005, après que son aile la plus extrême se fut imposée à la tête du parti. Heinz-Christian Strache est l'actuel président du FPÖ. De son côté, en avril 2005, Jörg Haider a créé l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ) qui a remplacé le Parti libéral au sein de la coalition gouvernementale.
Les enjeux du scrutin
Principale formation d'opposition, le Parti social-démocrate a été fortement secoué ces derniers mois par l'implication de la Bawag, quatrième banque d'Autriche et propriété exclusive des syndicats autrichiens, dans des affaires de corruption, de malversations financières et de spéculations illicites. Les escroqueries ont été révélées au fil des jours par la presse, plongeant la formation de gauche dans une crise profonde.
En mars 2006, la faillite du courtier américain Refco a mis au jour le fait que la Bawag avait accordé des crédits importants à son chef, Philip Bennett, déjà accusé d'avoir détourné 360 millions d'euro. La banque, qui a accumulé 3 milliards de dettes, a également perdu des millions d'euro dans des spéculations aux Caraïbes et aux Antilles entre 1995 et 2000 et, enfin, est accusée d'avoir procédé des détournements de fonds de façon à accorder des revenus somptuaires à ses anciens directeurs. Ces accusations ont provoqué un scandale d'autant plus important en Autriche que l'argent de la banque provient en partie des petits épargnants syndicalistes. Ces révélations ont entraîné la démission le 27 mars dernier de Fritz Verzetnitsch, ancien leader de la Fédération des syndicats autrichiens (Österreichischer Gewerkschaftsbund, ÖGB), organisation qui a perdu 10 000 membres depuis la crise. La banque a été sauvée de la faillite complète in fine par une intervention de l'Etat fédéral et l'enquête ouverte par le parquet de Vienne est toujours en cours.
Le leader du Parti social-démocrate, Alfred Gusenbauer, a beau répéter que sa formation n'est pas directement impliquée dans l'escroquerie, « le scandale de la Bawag s'est élargi pour devenir une véritable crise syndicale qui a entraîné avec elle le Parti social-démocrate. Depuis lors, la formation n'a pas été capable d'imposer son agenda » selon les mots du politologue Anton Pelicka. Alors qu'il figurait en tête des enquêtes d'opinion, le Parti social-démocrate a chuté ces derniers mois pour retomber à la deuxième place derrière le Parti populaire et, pour l'heure, le scandale de la Bawag a pris le dessus sur tous les autres thèmes de la campagne électorale.
Alfred Gusenbauer a tenté de réagir fermement à la crise de la Bawag mais son attitude et certaines de ses décisions comme, par exemple, l'éviction des leaders syndicalistes des listes électorales du Parti social-démocrate, ne font pas l'unanimité au sein du SPÖ. Le nouveau président de la Fédération des syndicats autrichiens, Rudolf Hundstorfer, a qualifiée de « personnel » au leader social-démocrate le choix d'évincer les leaders syndicalistes. Il a déclaré que syndicats et sociaux-démocrates continueraient à travailler de concert. « Nous avons le même ennemi commun : le gouvernement actuel » a-t-il affirmé. Le leader du SPÖ a également poussé à la démission Wilhelm Beck, leader des syndicalistes sociaux-démocrates (FSG), l'une des branches de la Fédération des syndicats autrichiens. Après que Wilhelm Haberzettl a été désigné pour le remplacer, le FSG a annoncé que ses membres ne se présenteraient pas aux élections législatives du 1er octobre prochain, mais qu'ils soutiendraient le Parti social-démocrate durant la campagne électorale.
Le 26 août dernier, Alfred Gusenbauer est entré en campagne électorale en démarrant le tour qui devrait le conduire dans de nombreuses villes d'Autriche tout au long du mois à venir.
Le Parti populaire est actuellement le principal bénéficiaire du scandale qui touche ses adversaires sociaux-démocrates. Devancé par le SPÖ en début d'année, la formation gouvernementale a repris l'avantage et bénéficie désormais de quatre points d'avance dans les enquêtes d'opinion. Le Parti populaire n'a cependant pas été complètement épargné par le scandale de la Bawag puisque le ministre des Finances, Karl-Heinz Grasser, surnommé le « gendre préféré des Autrichiens » ou « le ministre glamour » pour son look et son style de vie (après de multiples aventures sentimentales, Karl-Heinz Grasser a épousé en octobre 2005 Fiona Swarovski, héritière de la compagnie Swarovski), s'est récemment retrouvé au cœur du scandale financier qui a secoué le pays. Le ministre a été sous les feux de l'actualité pour avoir accepté l'invitation de Julius Meinl, co-propriétaire de la banque Meinl, à passer deux jours de vacances sur son yacht au bord duquel se trouvait également le banquier américain (né Autrichien) Wolfgang Flöttl qui s'est occupé des fonds investis par la Bawag. Karl-Heinz Grasser n'en est toutefois pas à son premier scandale, ayant survécu à de nombreuses mises en cause personnelles dont l'accusation (dont il a été ultérieurement blanchi) d'avoir financé son site Internet personnel avec de l'argent de l'Etat en juin 2005.
En ce début de campagne électorale, le Parti populaire peut aisément s'appuyer sur son bilan économique et sur les réformes mises en œuvre qui ont fait de l'Autriche le quatrième Etat le plus riche de l'Union européenne. La croissance du PIB est désormais supérieure à celle de la moyenne européenne. Il s'est élevé à 1,8% en 2005 et devrait atteindre 2,5% en 2006. Vienne est, en effet, en première ligne pour recueillir les effets positifs du boom économique que connaissent ses voisins d'Europe centrale et orientale. Durant ses six ans à la tête du pays, le gouvernement du Chancelier Wolfgang Schüssel, qui a opéré de larges coupes dans les pensions et privatisé de nombreuses entreprises, a également réduit le déficit budgétaire. « L'Autriche. Là où l'on se sent bien », « L'Autriche. Des perspectives prometteuses», tels son les slogans de campagne, simples et directs, du Parti populaire pour les élections législatives.
Les deux formations d'extrême droite, l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche et le Parti libéral, se livrent à une surenchère effrénée, s'affrontant sur leur appellation, leur participation aux débats télévisés, en bref sur leur place respective dans cette campagne électorale. L'Alliance pour l'avenir de l'Autriche tient beaucoup à l'appellation de « libérale », terme que lui refuse le Parti libéral qui porte ce nom depuis sa création en 1956 et tient à en garder l'exclusivité. Pour l'heure, les listes présentées par l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche portent l'étiquette suivante : « Les Libéraux, Liste Westenthaler, Alliance pour l'avenir de l'Autriche ». Autre sujet opposant les deux formations, la participation du Parti libéral aux débats télévisés pré-électoraux. En effet, la formation ne possède plus de groupe parlementaire depuis juin dernier (la majorité de ses élus étant passés à l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche, le Parti libéral ne comptant plus que 2 députés) et ne peut normalement pas être invitée à ces débats. Cependant, le Conseil fédéral de la communication a déclaré que, compte tenu des circonstances, les deux partis d'extrême droite seraient autorisés à participer. Enfin, l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche vient de se voir attribuer un siège au sein de l'Autorité électorale fédérale, organe supervisant le déroulement des élections. L'Autorité est composée de 12 membres dont le ministre de l'Intérieur et 9 personnes nommées par les formations politiques représentées au Parlement. Le Parti libéral et l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche avaient tous deux demandé à être présent au sein de cet organe ; la formation de Heinz Christian Strache n'a pas été autorisée à y siéger.
Le programme électoral de l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche compte dix points principaux centrés sur la sécurité, la loi, l'ordre et la politique sociale. « Notre principal objectif est de prendre des électeurs au Parti social-démocrate » a déclaré Peter Westenthaler. En outre, Jörg Haider a proposé, le 14 août dernier, la tenue d'un référendum sur l'euro et l'Union européenne. « Les Autrichiens devraient avoir une nouvelle chance de décider s'ils veulent vraiment être dans l'Union européenne ou redevenir un Etat souverain et neutre » a déclaré le leader populiste.
Le Parti libéral a choisi de se positionner à la droite de l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche. Disant s'attendre à des attaques de son principal rival lors du prochain scrutin national, la formation a demandé la présence d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) lors des élections législatives du 1er octobre prochain.
Les autres « petites » formations en lice cherchent à se positionner sur un créneau spécifique. Les Verts s'affirment désormais comme un parti du centre et souhaitent offrir une alternative aux électeurs du Parti populaire comme à ceux du Parti social-démocrate. Les relations des écologistes avec ce dernier se sont récemment tendues, les Verts accusant la formation de gauche de trop souvent baisser les bras devant le gouvernement. L'énergie, la lutte contre la pauvreté et l'éducation seront les principaux thèmes de campagne des écologistes.
Issu du Parti social-démocrate, le député européen Hans-Peter Martin sera également présent aux élections législatives avec sa Liste des Citoyens pour la démocratie, les contrôles et la justice. Lors des dernières élections européennes du 13 juin 2004, il était arrivé en troisième position en recueillant 14,04% des suffrages et obtenant 2 des 18 sièges de l'Autriche au Parlement européen. Dans un entretien au journal Krone, il a tenu à insister sur l'appellation de sa Liste : « Je m'intéresse aux droits des citoyens plus qu'à la domination des partis politiques ». Le député européen a annoncé que son objectif était d'assainir la scène politique et de réduire le nombre d'abstentionnistes. Il a également déclaré qu'il était favorable à la formation d'une grande coalition à l'issue des élections législatives. Le leader du Parti social-démocrate, Alfred Gusenbauer, a exprimé son inquiétude quant à l'élection de Hans Peter Martin au Conseil national. « Tout le monde a le droit d'être candidat à un siège au Parlement. Mais j'ai peur que les votes de protestation contre le gouvernement de Wolfgang Schüssel ne transforment le groupe parlementaire de Martin en opposants perpétuels. Les voix en faveur de Martin seront perdues. Par conséquent, quiconque veut réellement voter contre le gouvernement en place doit voter pour le Parti social-démocrate » a t-il déclaré.
Enfin, le Parti communiste (KPÖ), qui veut augmenter les investissements dans les domaines de l'éducation, des retraites et dans le secteur social, se battra pour l'introduction d'un impôt en direction des millionnaires. La formation communiste propose que toute personne possédant un million d'euro s'acquitte d'une taxe de 5% « pour assurer la sécurité sociale et lutter contre la pauvreté ». Les communistes ont lancé une pétition nationale en ce sens qu'ils souhaitent adresser au Conseil national pour que leur demande soit prise en compte. Les communistes ont créé la surprise lors des élections régionales de Styrie le 2 octobre dernier en remportant 6,3% des voix et en entrant pour la première fois dans l'histoire du pays dans une Diète régionale, et ce dans un Land particulièrement conservateur, fief du Parti populaire depuis 60 ans. La liste communiste était conduite par Ernest Kaltenegger, candidat charismatique et très populaire pour régulièrement distribuer la moitié de son salaire aux pauvres de sa région. Selon la dernière enquête sur la confiance politique réalisée par l'institut APA/OGM, Ernest Kaltenegger est l'homme politique le plus populaire de son Land.
Aux yeux de nombreux observateurs, l'actuelle coalition gouvernementale du Chancelier Wolfgang Schüssel (Parti populaire-Alliance pour l'avenir de l'Autriche) a peu de chances de survivre au scrutin du 1er octobre prochain. La division de l'extrême droite et la présence de « petites » listes, comme celle conduite par le député européen Hans Peter Martin, pourraient bien faire des Verts les faiseurs de rois de ce scrutin.
Pour l'heure, le Parti populaire reste en tête des intentions de vote dans les enquêtes d'opinion avec 40% des suffrages, suivi du Parti social-démocrate (36%). Selon ces mêmes sondages, les Verts recueilleraient 12% des suffrages, le Parti libéral, 8% et l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche, 3%.
Par ailleurs, Wolfgang Schüssel est le Chancelier préféré de 30% des Autrichiens tandis que 16% choisissent Alfred Gusenbauer.
Rappel des résultats des élections législatives du 24 novembre 2002
Participation : 80,48%

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