Alors que le pays fait face à une crise politique empêchant la formation de coalitions gouvernementales stables, les Bulgares sont appelés aux urnes le 2 avril pour la cinquième fois en deux ans afin de désigner les 240 membres de l'Assemblée nationale. Selon la dernière enquête d'opinion, la coalition formée par Poursuivons le changement et Bulgarie démocratique devancerait de peu avec 20,9% des suffrages le GERB, qui en recueillerait 20,4%. Le Mouvement pour les droits et les libertés, représentant la minorité turcophone, obtiendrait 13,3% des suffrages, Renaissance, parti nationaliste et pro-russe recueillerait 11,8% des voix, et le Parti socialiste (BSP), 6,6%.
La faillite récente de plusieurs banques américaines et les difficultés de Crédit Suisse ont été accélérées par la hausse des taux d'intérêt qui accroît le risque. Le débat s'ouvre sur les mesures que les autorités devraient prendre pour réduire le risque. Et de savoir l'ampleur de la crise qui se profile. Pour autant, un changement de la politique monétaire est peu probable en raison de l'importance du risque inflationniste.
Avec la mise en œuvre de son budget pluriannuel et des plans de relance post-Covid, l'Union européenne s'est dotée d'instruments qui soumettent les versements de fonds européens à des réformes en faveur de l'État de droit. Potentiellement puissants, ces instruments n'ont pas encore démontré toute leur pleine efficacité.
Un incident a opposé le Premier ministre grec au président turc, lors du sommet de la Communauté politique européenne le 6 octobre à Prague. Sur le terrain, la tension reste vive et Athènes en appelle à la solidarité européenne et se renforce militairement.
Face à la guerre en Ukraine et à l'ensemble des crises qu'elle doit affronter, l'Union européenne doit oser le pari d'une autonomie dans les domaines que nous considérons comme stratégiques, estime le général Paloméros, ancien commandant suprême allié Transformation de l'OTAN.